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05 déc. 2025

Le rachat d’AfrAsia par Access Bank UK a été complété en juillet dernier. Comment ce deal va-t-il transformer la banque et le paysage du secteur bancaire ? 

 

C’est une belle opportunité pour la banque et ses clients, mais aussi pour Maurice qui ambitionne de s’affirmer comme un centre financier international. Avoir aujourd’hui Access Group, comme actionnaire majoritaire d’AfrAsia, ouvre de nouvelles perspectives, et pour nous, et pour nos clients, pour se positionner vraiment sur l’Afrique, et devenir, avant d’être un International Financial Center, un Regional Financial Center de force. 

 

 

 

Depuis le mois d’octobre, vous occupez le poste de CEO d’AfrAsia. Comment se passe votre intégration au sein de la banque ?

 

Mon intégration se déroule très bien. Avant mon arrivée, j’entendais souvent parler de l’«AfrAsian culture». Aujourd’hui, je vis cela au quotidien avec l’ensemble des collègues. Notre ADN, c’est cette culture entrepreneuriale très forte, cette attitude de se dire «que nous pouvons y arriver» qui anime les collaborateurs et cette volonté de placer le client au centre de nos priorités. Car, chez AfrAsia, on valorise au plus haut point la notion du relationship banking. Je pense qu’avec les talents exceptionnels à notre disposition, nous sommes bien armés pour atteindre nos objectifs. 

 

J’accorde par ailleurs une grande importance à l’écoute. Nous avons déjà créé des espaces d’échange pour renforcer la communication au sein des équipes. Comprendre les besoins de chacun, partager les idées et construire ensemble notre trajectoire sera essentiel pour réussir. J’ai aussi eu la chance de rencontrer plusieurs de nos clients. Ces échanges, toujours chaleureux, me permettent de mieux comprendre leurs attentes. Beaucoup de retours positifs ressortent, et cela me conforte dans ma volonté de bâtir une relation de proximité avec eux.

 

 

 

Pouvez-vous revenir sur votre parcours ?

 

Je cumule 25 ans d’expérience professionnelle dans le secteur bancaire et financier, à la fois régionale et internationale. Ce parcours m’a apporté une compréhension solide du continent africain. J’ai notamment exercé en Afrique du Sud, au Kenya, en Ouganda et au Ghana.

 

Cet atout compte particulièrement pour le prochain chapitre d’AfrAsia Bank qui fait désormais partie d’un groupe ayant une forte présence internationale.

 

Avec la volonté nationale de faire de Maurice une juridiction de référence pour l’Afrique, nous avons également la possibilité, en tant que banque systémique, d’accompagner cette ambition et de renforcer notre contribution dans la région.

 

 

 

AfrAsia est désormais détenue à hauteur de 76 % par Access Bank UK, qui a un rayonnement aussi bien régional qu’international. Comment cela profitera-t-il à la banque ?

 

Il est important de souligner qu’Access Bank UK est une entité réglementée par la Prudential Regulation Authority et la Financial Conduct Authority, qui sont des régulateurs britanniques opérant de manière indépendante.

 

Au sein du Groupe Access Bank, nous comptons deux pôles. D’abord, il y a le pôle UK, qui est responsable de l’expansion internationale du groupe et compte des bureaux à Londres, à Paris, Malte, Dubaï, Hong Kong et Maurice, ainsi que des bureaux de représentation en Inde et en Chine. Tous ces bureaux internationaux travaillent de concert avec notre hub au Nigeria.  

 

Pour faire simple, Access Bank UK est une entité juridique distincte ayant son propre conseil d’administration et son propre Management à Londres, où toutes les décisions sont prises.

 

L’actionnaire ultime ou si vous le voulez le bénéficiaire effectif est Access Nigeria qui s’occupe du pôle africain. Au sein du pôle africain, on est présent dans 16 pays, parmi le Ghana, le Cameroun, le Kenya, la Tanzanie, l’Afrique du Sud et la République démocratique du Congo entre autres. Cette passerelle se trouve encore consolidée, permettant d’accroître les flux transfrontaliers et l’échange de capitaux entre ces régions.

 

Historiquement, l’un des points forts d’Access Bank réside dans le Trade finance (financement du commerce). Cela vient complémenter l’offre d’AfrAsia. De nombreuses synergies existent pour travailler de concert, afin d’accompagner nos clients et de répondre à leurs besoins de manière globale. Maurice demeure une destination privilégiée pour de nombreux investisseurs opérant en Afrique, et nous nous positionnons pour soutenir efficacement les échanges commerciaux entre les différents pays.

 

Par ailleurs, nous voulons tirer parti de l’effet de levier induit par notre présence dans les autres places financières internationales comme Londres, Dubaï, Hong Kong, la Chine et l’Inde pour consolider cette dimension internationale.

 

 

 

AfrAsia Bank dispose d’un nouveau CEO et d’un nouveau conseil d’administration. D'un point de vue stratégique privilégiez-vous la continuité ou faut-il s’attendre à un changement de cap?

 

Nous n’avons nullement l’intention de changer de cap. La banque a bâti son succès sur des piliers solides tels que le Global business et le Private banking. Ces piliers continueront d’exister et à avoir leur raison d’être. Je dirais même plus qu’ils resteront des piliers d’AfrAsia à l’avenir.

 

Ce qu’on veut faire, c’est rajouter le pôle Trade finance à l’architecture. Allons dire que c’était le maillon manquant dans l’équation. C’est une activité où Access Bank possède une solide expertise.

 

Dans le passé, de nombreux clients que ce soit dans le global business ou à Maurice recherchaient des services de Trade finance. Concrètement, ils voulaient aller en Afrique, mais la banque ne pouvait les accompagner faut de présence et de connaissance du marché. Mais, aujourd’hui, de par son intégration dans le réseau d’Access Bank, AfrAsia évolue dans une toute autre sphère. C’est parce que nous avons une solide assise en Afrique et possédons une connaissance du produit, de l’activité Corporate et Trade finance dans ces juridictions. Ainsi, la banque est en mesure d’accompagner ses clients dans leurs besoins et dans différents environnements. 

 

 

 

AfrAsia a toujours eu une identité forte, c’est d’être cette banque qui sert les clients internationaux qui font leurs activités en Asie et en Afrique. Est-ce qu’il y a des complémentarités entre AfrAsia et Access Bank ? 

 

Oui, je dirais qu’il y a beaucoup de complémentarités. Comme vous le dites, au début, la mission de la banque c’était de servir de pont entre l’Afrique et l’Asie. Désormais, la vision s’élargit. Il s’agit de connecter l’Afrique au reste du monde et le monde à l’Afrique, sachant que l’Europe et le Moyen-Orient sont des gros partenaires commerciaux de l’Afrique. Au niveau d’AfrAsia, on se positionne comme un acteur majeur dans l’activité internationale. 

 

 

 

Vous évoquiez plus tôt que vous privilégiez une politique de proximité avec vos collaborateurs. Dites-nous en plus ?

 

Depuis mon arrivée, j’ai passé beaucoup de temps avec les équipes et à écouter leurs besoins. Nous avons créé des plateformes de communication avec l’ensemble de l’équipe d’AfrAsia pour favoriser les échanges d’idées. Nous avons la volonté d’investir massivement dans notre personnel – il y a environ 600 employés –, que ce soit à travers la formation et dans les échanges intra-pays.

 

Nous avons déjà mis en place un programme d’échanges avec les bureaux internationaux du groupe, et certains collaborateurs ont été envoyés à l’étranger, notamment au Royaume-Uni afin de partager leurs idées et renforcer notre expertise. L’excellence opérationnelle est essentielle pour continuer à offrir un service de qualité. Nos clients évoluent dans un environnement de plus en plus global, et il est crucial de comprendre leurs besoins dans leur ensemble tout en tirant parti de la force du groupe auquel nous appartenons. Pour atteindre ces objectifs, notre force essentielle reste notre capital humain et nous veillons à créer un environnement inclusif et stimulant, permettant à chacun de contribuer pleinement à la réussite de la mission.

 

 

 

Comme vous l’avez souligné, AfrAsia s’est taillé une solide réputation dans les domaines du «Private banking», du «Corporate banking» et du «Global business banking». Quelle est la stratégie pour consolider votre présence dans ces filières?

 

Notre stratégie visera à renforcer notre présence existante tout en y intégrant une dimension de diversification jusque-là pas suffisamment exploitée. Lors de mon récent déplacement en Afrique du Sud, j’ai pu rencontrer plusieurs clients, enthousiastes à l’idée que nous soyons désormais en mesure de les accompagner plus largement sur le continent. Au cours des dernières semaines, j’ai également échangé avec de nombreux clients du Private banking par rapport à leurs besoins en matière d’investissements, de placements et de solutions transactionnelles que nous proposons déjà, et sur lesquelles nous continuerons à les accompagner à l’avenir. Nous travaillons actuellement avec des banques internationales et des banques d’investissement avec l’objectif de repositionner notre offre Private banking afin de créer davantage d’impact et de mieux répondre aux besoins très spécifiques de cette clientèle, en lui offrant un accompagnement véritablement sur mesure. AfrAsia est aujourd’hui une référence dans le Private banking, et nous entendons le rester.

 

Nous avons également le privilège de soutenir la neuvième édition de l’AfrAsia Bank Mauritius Open, le plus grand événement sportif mauricien, réunissant l’élite du golf international et touchant plus de 500 millions de foyers à travers le monde. C’est un tournoi co-sanctionné par le Sunshine Tour et le DP World Tour. La présente édition se déroulera du 18 au 21 décembre sur le parcours de La Réserve Golf Links. À cette occasion, le vainqueur du précédent tournoi, le Britannique John Parry, défendra son titre. Au total, on accueillera des golfeurs de plus de 30 nationalités. Il faut savoir que beaucoup de nos clients sont des sportifs qui pratiquent le golf. Ils auront ainsi l’occasion d’assister au tournoi.

 

 

 

Vous n’êtes pas sans savoir que par le passé, il y a eu maintes fois des conflits au sein du conseil d'administration. Quel est aujourd’hui le «mood» au sein de la salle de conseil ? Que pouvez-vous nous dire à ce niveau pour rassurer les «stakeholders» ?

 

Nous avons aujourd’hui un conseil d’administration représenté par un actionnaire majoritaire qui est The Access Bank UK Limited. De même, il y a des directeurs indépendants qui siègent sur le conseil. Soyez rassuré qu’il y a un alignement total au sein de la banque, entre son conseil d’administration, le senior management, l’ensemble du personnel et bien entendu nos clients. Donc, il y a une fluidité totale dans la stratégie et son exécution.

 

 

 

On dit toujours que c’est la meilleure équipe qui gagne. Pouvez-vous donner l’assurance aux «stakeholders» qu’il y a une homogénéité au sein de l’équipe ?

 

Absolument ! C’est une équipe soudée.

 

 

À quelle fréquence se tiennent les réunions du conseil d’administration ? 

 

Normalement, le conseil d’administration se réunit sur une base trimestrielle. Mais, nous n’attendons pas les réunions du conseil pour qu’il y ait un engagement, une communication entre nous. Personnellement, je suis régulièrement en contact avec nos équipes de Londres. Il en est de même pour les membres de nos différentes équipes qui communiquent constamment avec leurs homologues britanniques.

 

 

 

Avez-vous communiqué votre plan d’action à vos équipes ?

 

Oui, je dois dire que la communication se fait de manière constante. Nos équipes sont pleinement au a courant de la vision, des stratégies mises en place et des phases d’exécution.

 

 

 

Y a-t-il déjà une stratégie mise en place concernant le développement d’AfrAsia ? 

 

C’est effectivement le cas. Il y a deux semaines, les responsables des pays africains et ceux de la zone internationale se sont rencontrés à Londres pour discuter des synergies. Les discussions ont porté notamment sur l’accompagnement des clients, comment on va rajouter de la valeur aux services qu’on leur propose et comment on va répondre à leurs besoins. Notre ambition est de continuer de nous développer à l’international.

 

 

 

AfrAsia demeure une banque locale avec des bureaux de représentation uniquement à Johannesburg et Dubaï. Comment le réseau d’Access Bank peut-il permettre à la marque AfrAsia d’avoir une vraie empreinte régionale ?

 

Le réseau panafricain d’Access Bank nous offre un accès immédiat à une présence régionale significative, nous plaçant ainsi en position d’agir avec efficacité et pertinence. Nous transformons cette opportunité en un levier stratégique.

 

 

 

Comment votre clientèle internationale accueille-t-elle l’acquisition de la banque par Access Group ?

Nous sommes bien entendu à l’écoute de nos clients. Je dois dire qu’ils se posaient des questions et maintenant qu’ils ont des éléments de réponse, ils sont emballés car ils comprennent que c’est vraiment un nouvel océan d’opportunités qui s’ouvrent pour eux.

 

 

 

Fondée en 2007, AfrAsia Bank a connu une ascension fulgurante. Elle se positionne comme le troisième plus gros établissement bancaire avec des actifs de Rs 283,4 milliards, devançant des banques internationales implantées à Maurice. Quels sont les facteurs ayant contribué au succès de la banque ?

 

Le client a toujours été au cœur de notre démarche. Mais, nous savons aussi que ses attentes évoluent constamment, et il nous revient donc d’innover en permanence pour y répondre au mieux. Cette exigence est d’autant plus forte que nous accompagnons aujourd’hui des clients présents dans plus de 160 pays. Pour cela, nous renforçons les capacités de notre bureau de représentation en Afrique du Sud et développons une collaboration plus étroite avec l’Afrique de l’Est et de l’Ouest.

 

 

 

L’Afrique connaît une expansion rapide. C’est un vaste territoire convoité autant par les pays d’Asie et de l’Union européenne. Quelle est votre stratégie pour convaincre encore plus d’investisseurs internationaux à utiliser AfrAsia Bank dans le cadre de leurs projets en Afrique ?

 

Nous sommes aujourd’hui présents dans les principaux centres financiers internationaux – Londres, Hong Kong, Dubaï, Maurice, Paris, Malte – ainsi que dans de grandes capitales et sur des marchés émergents tels que l’Inde et la Chine. Avec la présence étendue de notre groupe sur plusieurs continents, AfrAsia Bank se positionne comme un partenaire privilégié pour toute entreprise souhaitant développer ses activités sur le continent africain.

 

 

 

Lors du Sommet de l’Union européenne et de l’Union africaine qui s’est tenu récemment à Luanda, les Européens ont exprimé la volonté d’être davantage présents en Afrique. C’est dire qu’il y a une vraie opportunité pour une banque à vocation africaine comme AfrAsia Bank. Vos commentaires ?

 

Les échanges commerciaux entre l’Afrique et le reste du monde augmentent de manière assez rapide chaque année.  En tant que banque, on a un rôle clé à jouer pour soutenir ces échanges commerciaux. S’il est vrai que l’Afrique est le prochain moteur de croissance de l’économie mondiale, c’est aussi le cas pour l’Asie. Nous sommes aujourd’hui en mesure de mieux servir la clientèle de ces deux territoires. Car AfrAsia fait partie du réseau d’Access Group. Nous avons une présence plus grande que celle de beaucoup de banques internationales et africaines. De par notre réseau, nous sommes parmi les plus grandes banques en Afrique.

 

 

 

Donc, on peut dire qu’AfrAsia fait partie d’une mégastructure régionale ?

 

Absolument !

 

 

 

AfrAsia est une banque hautement profitable. Au 30 juin dernier, elle a réalisé des profits après impôts de 6,3 milliards. Sera-t-elle en mesure de maintenir le cap ?

 

Nous avons enregistré une performance remarquable sur le premier trimestre de cette année, ce qui trace la voie vers une année résolument positive. Cela dit, nous arrivons à un moment où il est essentiel de consolider nos fondations. Cela passe par des investissements dans notre infrastructure et la modernisation de nos systèmes IT dans l’optique de renforcer notre efficience opérationnelle. Nous souhaitons également poursuivre l’amélioration de notre service à la clientèle. Dans cette optique, nous revoyons nos processus afin de gagner en agilité et en rapidité, toujours dans l’objectif d’enrichir l’expérience client et de préparer le prochain chapitre de notre croissance.

 

 

 

Est-ce que vous pensez recruter davantage de personnel à l’avenir ? 

 

C’est une question surtout de renforcer la capacité du personnel existant. Pour le moment, nous avons les compétences nécessaires. Nous ne sommes pas dans une position où nous avons besoin de recruter des compétences additionnelles. 

 

 

 

Valeur du jour, quelle est la part du segment B dans votre portefeuille de dépôts ?

 

Le segment B constitue une activité clé pour la banque, que nous souhaitons consolider dans le futur. Nous nourrissons de grandes ambitions pour renforcer notre capacité à Maurice afin d’accompagner le marché local, tout en anticipant une croissance encore plus rapide de notre activité internationale.

 

 

 

Quand on parle de l’activité internationale, on sait que c’est un segment où le risque est assez élevé. Au niveau d’AfrAsia, qu’est-ce que vous faites pour renforcer votre système de contrôle interne ?

 

Tout ce qu’on fait aujourd’hui en termes de renforcement du système de contrôle interne se fait déjà au niveau du groupe. C’est là où la communication constante au sein du groupe et avec le personnel devient primordiale. Dans cette mouvance, les membres du personnel ont l’occasion de se former à Londres. Au sein d’Access Group, nous avons développé une solide expertise dans la gestion des risques liées à l’activité internationale depuis voilà 36 ans.

 

 

 

L’une des forces d’AfrAsia, c’est aussi sa salle de marché. Comptez-vous vous renforcer à ce niveau avec le recrutement d’experts financiers ? 

 

C’est une activité très importante aussi bien pour la banque que pour ses clients. Au fur et à mesure que notre activité se développe, les besoins de placement de nos clients augmenteront, tout comme leur niveau de sophistication. Nous travaillons déjà avec les autres salles de marché au sein du  groupe pour étoffer notre offre. Et veillons à ce que nos opérations de marché continuent d’évoluer dans la même direction, afin de répondre pleinement à leurs besoins en matière d’investissement et de placements en devises étrangères, y compris africaines. Les synergies entre notre présence dans les différents pays africains et à Maurice constitueront un levier clé pour l’exécution efficace de cette stratégie.

 

 

 

Envisagez-vous d’introduire de nouveaux produits et services financiers dans un proche avenir ? Si oui, dites-nous en plus ?

 

Oui, les nouveaux produits seront introduits en continu, en réponse à l’évolution des marchés, aux opportunités qui se présentent et aux changements des conditions économiques. Il est essentiel de rester agile et de se réinventer constamment. Cela dit, le secteur bancaire reste un environnement mature, où se différencier uniquement par le produit devient de plus en plus complexe. Il est donc crucial de renforcer nos capacités pour offrir une expérience bancaire réellement distinctive et améliorer la qualité de service à nos clients. Notre véritable force réside avant tout dans le relationship banking, qui fait toute la différence.

 

 

Quelle est la place de l’intelligence artificielle dans les activités de la banque ?

 

Au sein du groupe, on a déjà introduit l’intelligence artificielle dans certaines activités. Nous allons voir quand et comment ces outils technologiques peuvent être adapté à nos produits et à nos besoins. Nous investirons là où il y a un besoin. Nous saurons nous montrer opportunistes par rapport à l’intelligence artificielle. Cela dit, n’oublions pas ce qui a fait le succès d’AfrAsia, c’est le relationnel très fort qu’elle entretient avec sa clientèle.